Bien que nombreux d’entre vous, ont sans doute découvert le cannabis récréatif, pour ma part, je me suis tournée vers le cannabis pour soulager mes douleurs menstruelles. Depuis mes 15 ans, je prenais des médicaments assez forts, prescrits uniquement sous ordonnance pour m’aider à supporter les douleurs menstruelles. Sur la notice, il est inscrit noir sur blanc « peut causer l’infertilité », et j’ai pris ce médicament-là, pendant près de 10 ans. Tous les mois, juste pour essayer d’avoir une vie un peu plus normale lorsque j’étais dans ma semaine.
Quand le Canada a légalisé le cannabis, je me suis dit, pourquoi l’essayer sous diverses formes, pour tenter de réduire voir d’éliminer complètement les petits cachets bleus de ma vie.
Bien que le cannabis bénéficie d’une mauvaise réputation, et que des nombreux gouvernements sont très frileux à l’idée de permettre un usage thérapeutique, il n’en reste pas moins, que son utilisation a été documentée depuis longtemps, et notamment dans le but de soulager les problèmes gynécologiques des femmes.
Avant de décrire davantage l’effet du cannabis sur les douleurs menstruelles, observons ce qui se passe chaque mois, dans le corps de 3,5 milliards de femmes.
Au cours de votre cycle menstruel mensuel, sous l’influence des œstrogènes, votre paroi utérine (endomètre) s’épaissit naturellement pour former un « lit » riche en nutriments. Cette luxuriante paroi soutiendra la grossesse vous tombez enceinte. Mais si la conception n’a pas lieu, votre corps élimine cette paroi. Il le fait à l’aide d’un groupe de substances chimiques appelées prostaglandines, des substances inflammatoires, qui provoquent la contraction des vaisseaux sanguins de la paroi utérine et de l’utérus lui-même. Les prostaglandines aident l’utérus à expulser le sang pendant les règles, sont donc les responsables des douleurs et troubles digestifs durant les menstruations. Chez certaines femmes, le taux de prostaglandines est plus élevé. Et il y aurait même une relation directe entre la quantité de prostaglandines relâchées et la sévérité de la douleur.
La moitié des personnes qui ont leurs règles éprouvent des douleurs menstruelles allant de légères à handicapantes, on appelle dans le monde scientifique ces douleurs dysménorrhées.
Elle débute généralement 1 à 2 jours avant le début des règles et dure les 1 à 3 premiers jours de saignement. Il est fréquent et naturel de ressentir une légère enflure au niveau du bassin, des douleurs à l’abdomen, au bas du dos des crampes mineures ou des selles plus molles avant les règles. Encore une fois ces changements physiologiques sont liés à l’action des prostaglandines.
La douleur peut provenir d’une inflammation sous-jacente, d’un déséquilibre hormonal (par exemple, un taux élevé d’œstrogènes), ou d’une carence en nutriments qui neutralisent ou empêchent l’inflammation provoquée par les prostaglandines.
Les douleurs peuvent aussi être causées par une maladie; on parle alors de dysménorrhée secondaire.
Elle apparaît généralement plus tardivement, chez des femmes qui n’avaient pas de problèmes de dysménorrhée auparavant. Elle peut résulter, par exemple, d’une anomalie anatomique de l’utérus, d’une endométrite (inflammation de l’endomètre sous forme d’endométriose ou d’adénomyose), d’un kyste, etc.
Si vous êtes atteintes de dysménorrhée secondaire, vous savez que la douleur peut être assez intense et probablement qu’elle handicape votre vie tous les mois.
Dans le cas de dysménorrhée secondaire, la douleur peut commencer plus tôt dans le cycle et durer plus longtemps que lors d’une dysménorrhée classique. Également, dans le cas, d’une dysménorrhée secondaire, il est possible que vous ressentiez d’autres symptômes, par exemple des douleurs lors de rapports sexuels avec pénétration, des douleurs intestinales ou des troubles urinaires, ainsi que des douleurs pelviennes chroniques tout au long du mois. .
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), en particulier l’ibuprofène (Motrin® et Advil®), sont les médicaments les plus couramment utilisés par les femmes pour tenter soulager leurs douleurs menstruelles.
Ils agissent en inhibant une enzyme, la COX-2, qui diminue la formation des prostaglandines à l’origine de la douleur, et réduisent ainsi les crampes, l’inflammation, la douleur et les saignements menstruels abondants. Pour être efficaces, les AINS doivent être pris avant l’apparition des règles et de façon régulière plutôt qu’au besoin pour maintenir un faible taux de prostaglandines.
Malheureusement, les AINS inhibent également la COX-1, ce qui peut entraîner des symptômes gastriques et digestifs très fréquents lors de la prise d’AINS, comme des gaz, des ballonnements et des brûlures d’estomac.
– Risque de saignement d’estomac.
– Augmentation du risque de crise cardiaque, même en cas d’utilisation de courte durée, et chez les personnes qui ne présentent pas de risque préalable ; le risque augmente avec une utilisation régulière, en particulier chez les personnes qui présentent des facteurs de risque de maladie cardiaque (tabagisme, hypertension artérielle, cholestérol élevé, diabète).
– L’inhibition de l’ovulation et la réduction du taux de progestérone, qui peuvent nuire à la fertilité.
– Pour celles qui souffrent de dysménorrhée secondaire, la douleur peut être suffisamment intense pour qu’elles cherchent à obtenir un médicament encore plus puissant.
En effet, 25 % des femmes atteintes d’endométriose se voient prescrire un narcotique (opioïde) — et comme vous le savez sans doute, cette voie peut être dangereuse et comporter un risque élevé de dépendance, d’effets secondaires et même d’overdose accidentelle.
L’utilisation médicale du cannabis remonte à des milliers d’années.
Selon Mary Linn Mathre, Melanie Creagan Dreher, Ethan Russo, les coauteurs de Women and Cannabis : Medicine, Science and Sociology, l’utilisation du cannabis pour soulager les douleurs des menstruations remonte à la période de l’Égypte ancienne.
En effet, son utilisation est consignée dans le papyrus d’Ebers qui date de 1550 av. J.-C.. Également d’autres papyrus de cette époque, indiquent les femmes se préparaient un suppositoire vaginal fabriqué à partir d’un mélange de miel avec du cannabis.
En Chine, un ancien livre de pharmacie, écrit vers 2737 av. J.-C. par l’empereur chinois Shen Nung, fait référence à l’utilisation du Cannabis, et à son utilisation pour les douleurs menstruelles.
On trouve également des références et des artefacts de l’utilisation du cannabis dans les écrits anciens perses, moyen-orientaux, ayurvédiques et sémitiques.
La documentation sur l’efficacité du cannabis pour soulager les douleurs menstruelles et pelviennes se poursuit tout au long de l’histoire, pour finalement apparaître largement dans la littérature médicale britannique et américaine dans les années 1800.
Le cannabis a même fait son chemin au sein de la cour royale d’Angleterre, où, pendant 30 ans, Sir J. Russel Reynolds, le médecin attitré de la reine Victoria, lui a fourni tous les mois du cannabis pour traiter ses douleurs menstruelles.
Sir William Brooke O’Shaughnessy est un docteur irlandais. Il a été diplômé de l’université de médecine d’Édimbourg en 1829, et a séjourné en Inde pour recenser les usages locaux du cannabis. Il a testé et validé les usages populaires et traditionnels du cannabis et finalement largement contribuer à populariser l’utilisation du cannabis cannabis sattiva en Angleterre.
Vers 1839, il a attiré l’attention des médecins européens sur l’utilisation du cannabis grâce à sa publication Cannabis Indica their effects on the animal system in health, and their utility in the treatment of tetanus and other convulsive diseases., et à expédier des graines de cannabis depuis l’Inde qui ont ensuite été cultivées dans les jardins botaniques royaux de Kew, à l’ouest de Londres.
En 1890, Sir J. Russel Reynolds, le médecin personnel de la Reine Victoria a également publié un article, dans la revue médicale The Lancet (qui reste aujourd’hui une revue médicale de premier plan), dans lequel il décrit le cannabis comme étant « l’un des médicaments le plus précieux que nous possédons pour la dysménorrhée ». À la suite de cette publication, le British Pharmaceutical Codex a indiqué que le cannabis était utile pour agir sur les symptômes de la dysménorrhée jusqu’en 1934.
Les extraits de cannabis étaient couramment utilisés à des fins médicales et pouvaient même être achetés en pharmacie, sous forme de teinture de cannabis sans ordonnance, jusqu’au début des années 1940 aux États-Unis. Un médicament pour le traitement de la dysménorrhée, le Dysmenine Compound, a été produit aux États-Unis à la fin du XIXe siècle par la Keysall Pharmacal Company. L’ingrédient clé : Le cannabis.
Depuis, l’usage thérapeutique du cannabis a cessé. Désormais il est plutôt considéré comme une drogue dont l’usage est plus ou moins stigmatisé, selon les États.
Pourtant, pour beaucoup, elle est restée un médicament d’intérêt. Dans le paysage scientifique, l’abandon de cannabis pour un usage thérapeutique ne fait pas l’unamité. En effet, en 1971, Solomon Snyder, un neuroscientifique américain connu pour ses contributions de grande envergure à la neuropharmacologie et à la neurochimie, a déclaré « such as migraine headaches or menstrual cramps, while something as mild as aspirin gives insufficient relief and opiates are too powerful, not to mention their potential for addiction. Cannabis might conceivably fulfill a useful role. », soit en français « que pour de nombreuses affections comme les migraines ou les crampes menstruelles, les substances comme l’aspirine permettent pas de soulager efficacement, tandis que les opiacés sont trop puissants, sans parler de leur potentiel de dépendance. Il est concevable que le cannabis puisse jouer un rôle utile ».
Bref, depuis seulement une centaine d’années, cette plante est sortie de la pharmacopée occidentale, alors que des femmes l’utilisaient auparavan depuis plusieurs millénaires.
Aujourd’hui les preuves de l’efficacité du cannabis contre les douleurs menstruelles sont anecdotiques. Cela est dû en grande partie au fait que, cela fait des décennies que le cannabis est illégal. Par conséquent, cela a considérablement limité la recherche scientifique. Également cela est notamment du au fait que la santé des femmes — et en particulier la douleur liée aux règles — reste un des domaines de recherche scientifique les moins prioritaires. Heureusement de nombreuses les chercheuses de changer la donne. Car actuellement, les dysménorrhées secondaires ne sont pas correctement identifiées et pas correctement traitées. En moyenne, au moins sept ans s’écoulent entre l’apparition des premières plaintes et le diagnostic définitif. La banalisation des douleurs liées aux règles, par les médecins comme les familles, est sans doute la première cause de ce délai.
Pourtant, lorsqu’on leur pose la question ou qu’on les interroge, d’innombrables femmes témoignent du soulagement que le cannabis leur apporte durant leurs menstruations.
En 2015, des chercheurs de l’université de Colombie-Britannique ont demandé à un échantillon de 192 femmes si elles avaient consommé du cannabis pour soulager leurs douleurs menstruelles. Parmi ces femmes, beaucoup avaient de fortes douleurs menstruelles ainsi que des symptômes de SPM et digestifs ; 88,5 % ont déclaré avoir consommé de la marijuana (la plupart en avaient fumé ou ingéré) et parmi celles-ci, 89,4 % ont déclaré que cela les avait soulagées.
Le cannabis contient plus de 500 composantes organiques.
Les plus connus d’entre elles sont le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Le THC est associé à des réactions psychoactives — « l’euphorie » — tandis que le CBD semble moduler l’inflammation, les crampes musculaires et l’humeur.
Découvert au début des années 1990, le système endocannabinoïde est un ensemble de récepteurs cellulaires qui se trouvent dans tout l’organisme, y compris le cerveau, le système immunitaire et en abondance dans l’appareil reproducteur féminin, y compris les ovaires et l’utérus. Notre propre corps produit un cannabinoïde appelé anandamide (AEA), probablement en réponse aux niveaux d’œstrogènes, qui se lie à ces récepteurs et influence notre humeur, l’immunité du système reproducteur, l’inflammation et probablement une foule d’autres fonctions encore à l’étude. En se liant aux récepteurs du système reproductif, les cannabinoïdes du cannabis, dont le système de notre corps porte le nom, peuvent soulager les douleurs menstruelles et pelviennes, les symptômes du système digestif comme les gaz et les ballonnements, les migraines ou les maux de tête menstruels, l’anxiété et l’irritabilité et d’autres symptômes courants du syndrome prémenstruel.
Le CBD et le THC diminuent la sensation de douleur en ciblant des récepteurs spécifiques de la douleur dans le corps, respectivement le TRPV1 et le CB1, tout en permettant à des sensations plus positives d’atteindre le cerveau.
Le THC et le CBD ont tous deux des effets anti-inflammatoires. Le THC empêche les macrophages, les cellules immunitaires charognards, de libérer des protéines inflammatoires appelées cytokines, tandis que le CBD, comme les AINS, bloque la COX-2, réduisant ainsi l’inflammation.
Le CBD ralentit la transmission des signaux aux muscles, ce qui augmente la relaxation musculaire et réduit les crampes.
Le CBD semble également être efficace pour soulager l’anxiété, et peut donc également être utile dans le cas de SPM accompagné d’anxiété chez certaines femmes.
Dans l’ensemble, le cannabis est considéré comme présentant un risque relativement faible lorsqu’il est utilisé occasionnellement, comme ce serait le cas pour les douleurs menstruelles. Fumer du cannabis et manger des aliments contenant du THC sont plus susceptibles de produire des effets secondaires, notamment une anxiété aiguë, de la paranoïa, des troubles de la concentration et de l’attention et une diminution du temps de réaction.
Cependant, le risque d’effets indésirables graves ou à long terme serait minime. Le risque le plus inquiétant, bien que rare, est peut-être le fait que les personnes, en particulier les adolescents ayant une prédisposition génétique spécifique, le THC est connu pour précipiter la psychose. Et bien entendu, fumer quoi que ce soit n’est pas idéal pour les poumons.
D’après le rapport de l’OMS, le CBD serait sans danger, bien toléré par les humains et les animaux, et ne présenterait pas d’effet néfaste pour la santé. Les experts ont déclaré que le composé chimique non psychoactif trouvé dans le cannabidiol ne génèrerait pas de dépendance physique .
Attention si vous tentez le CBD ou le THC. Malheureusement, il n’existe pas de directives de dosage ni de forme spécifique à l’utilisation du cannabis pour soulager la douleur des dysménorrhée. Il n’y a pas eu assez d’études pour en tirer des conclusions.
Chaque personne possède un seuil unique à partir duquel elle peut ressentir un soulagement des symptômes. Il peut être nécessaire de faire quelques expériences personnelles pour déterminer si le cannabis ou le CBD vous convient, ainsi que la dose qui permet de vous soulager.
Le CBD, pris sous forme d’extrait, généralement sous forme d’huile de CBD, ne provoque que très peu d’effets secondaires.
En 2018, l’Organisation mondiale de la santé a conclu à une étude de la sorte : « à ce jour, il n’existe aucune preuve d’utilisation récréative du CBD ou de problèmes de santé publique liés à l’utilisation de CBD pur », et le CBD et le cannabis sont généralement plus sûrs que de nombreux médicaments disponibles pour le traitement de la douleur.
Bien qu’il n’ait pas été associé à des effets tératogènes, la consommation de cannabis n’est généralement pas recommandée en cas de grossesse, donc, sauf pour une raison médicale, cessez de l’utiliser si vous devenez enceinte.
Consommation de cannabis et de CBD : Chaque corps est différent
Malheureusement, il n’existe pas de directives de dosage ni de forme spécifique d’utilisation du cannabis ou du CBD qui se soit avérée plus appropriée pour la dysménorrhée. Il n’y a tout simplement pas eu assez d’études pour en tirer des conclusions. Chaque personne possède un seuil unique à partir duquel elle peut ressentir un soulagement des symptômes, ainsi que différents niveaux de tolérance aux effets psychoactifs des produits contenant du THC, si vous choisissez de les utiliser. Il peut être nécessaire de faire quelques expériences personnelles pour déterminer si le cannabis ou le CBD vous convient, ainsi que la dose qui vous convient.
Également, n’attendez pas que la douleur soit insupportable pour la traiter ; il faut la prévenir.
Si vous tentez de débarrasser vos douleurs avec le cannabis, il est préférable de tenter de soulager par les produits les plus sûrs et les moins susceptibles d’avoir des effets secondaires à court ou à long terme.
Elle peut être efficace pour soulager la douleur. Elle se prend dans l’eau et ne nécessite donc pas de fumer, également elle ne provoque pas d’effets psychoactifs et peut être combinée avec d’autres teintures à base de plantes anti-inflammatoires et analgésiques.
La dose de la teinture dépend du produit que vous utilisez ; les produits du commerce contiennent des quantités variables de THC et de CBD, il faut donc suivre les instructions présente sur le produit, et toujours commencer à faible dose et aller lentement.
Un produit de bonne qualité à base d’huile de CBD est généralement fabriqué à base d’huile d’olive, contient de zéro à une quantité négligeable de THC et n’a donc pas d’effet psychoactif, et peut être facilement pris au compte-gouttes avec des dosages précis, ou dans une capsule. Mais là encore, il est préférable de commencer à faible dose, et d’aller lentement, pour voir comment vous réagissez personnellement.
Des entreprises en ligne, comme Foria Wellness, sont spécialisées dans les topiques et les suppositoires de haute qualité pour la santé des femmes en période de menstruation.
Si vous trouvez que c’est la seule façon de vous soulager, limitez-vous aux quelques jours du mois où vous en avez le plus besoin, en n’utilisant que la plus petite quantité possible.
Achetez le produit dans un dispensaire officiel de distribution de cannabis, par exemple, la SQDC au Québec pour vous assurer qu’il s’agit d’un produit de bonne qualité, et demandez une variété à faible teneur en THC.
Une autre approche intéressante pour réduire l’inflammation associée à la douleur des règles est l’utilisation de graines de chanvre. Les graines, qui ne contiennent pas de cannabinoïdes, sont riches en acide gamma linolénique (GLA), dont la teneur en SPM et en dysménorrhée est faible chez les femmes. Dans une étude, une dose quotidienne de 150 à 200 mg pendant 12 semaines a considérablement amélioré les symptômes ; cette dose pourrait être fournie par une dose quotidienne de 5 ml d’huile de graines de chanvre.
Le cannabis n’est pas une solution à tous nos maux, comme l’industrie du cannabis pourrait nous le faire croire. Et ce n’est pas non plus une panacée pour les douleurs menstruelles.
Il faut toujours examiner toutes les causes profondes et les traiter.
Toutefois, utilisés de manière prudente, raisonnable et avisée, il semblerait que le cannabis et les produits à base de CBD pourraient aider de nombreuses femmes qui souffrent de douleurs menstruelles à mieux vivre leur cycle menstruel, et ce avec moins d’effets indésirables que les médicaments classiques.
Le rôle du cannabis, en tant que remède à base de plante dans le traitement des troubles gynécologiques et obstétriques date d’il y a bien longtemps, cela ne nous permette pas de tirer des liens concrets entre le cannabis et le soulagement des douleurs menstruelles.
Le cannabis comme alternative efficace et moins dangereuse dans le traitement de bon nombre de problèmes de santé est un sujet fortement débattu en ce moment. De nombreux articles de recherches progressistes et révolutionnaires sur le sujet voient le jour. Avec des lois sur le cannabis de plus en plus tolérantes dans un nombre croissant de pays, le cannabis commence à être davantage considéré et ne cesse d’intriguer les communautés scientifiques
En conséquence, des régions comme le New Jersey aux États-Unis envisagent maintenant d’ajouter les crampes menstruelles à la liste des maladies pouvant être traitées avec le cannabis. Cela est remarquable parce que les lois sur le cannabis du New Jersey sont par ailleurs assez strictes.
Grâce à plusieurs célébrités, on entend de plus en plus parler de l’efficacité du cannabis, et ce surtout en ce qui attrait à la santé des femmes. La fameuse comédienne Whoopi Goldberg s’est associée à Maya Élisabeth, une créatrice de produits comestibles afin de créer une gamme de produits infusés au cannabis destinée aux femmes cherchant à se soulager des crampes et des douleurs menstruelles. Comme de nombreuses femmes, Goldberg s’est demandé pourquoi le cannabis n’était pas globalement commercialisé pour soulager les crampes, surtout au vu de toutes les preuves préliminaires réunies aujourd’hui.
Je rêve que plus d’études soient faites sur le sujet, et que les mentalités et les règlementations évoluent.
Cela permettrait de developper des produits plus doux, comme par exemples des crèmes et des gels riche en THC, qui pourraient soulager la douleur de façon localisée.
Une règlementation du cannabis thérapeutique plus inclusive pourrait permettre l’utilisation et le commerce de préparations topiques à usage local, à base de cannabis.
Ce article est uniquement à un but informatif. Les informations fournies proviennent de recherches rassemblées depuis des sources externes.Il ne constitue en aucun cas, un remède ou une incitation à la consommation.
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