La culture de plantes potagères dans les cours, sur les balcons et les terrasses a pris un certain essor ces dernières années. C’est le cas dans les grandes villes. Dernièrement on redécouvre petit à petit la possibilité et la joie que procure le contact avec la nature.

Outre le traditionnel plant de basilic ou de ciboulette, de nombreux végétaux aux propriétés et usages culinaires, aromatiques ou médicinaux ont été quelque peu oubliés dans nos jardins et sur nos balcons.

En effet, en seulement 2 générations entre le bannissement du diplôme d’herboristerie et l’arrêt ou la diminution de publication d’ouvrages à ce sujet, les grandes connaissances en herboristerie se sont un peu volatilisées.

Avant la révolution industrielle, quand la population était majoritairement rurale, il était fréquent de cultiver ces plantes dans le potager ou de les cueillir dans leur environnement naturel. On allait à la cueillette, puis on s’en servait. Les plantes étaient utilisées dans une grande variété d’applications et de préparations. L’utilisation des plantes sauvages, leurs propriétés pour guérir les maux du quotidien, ainsi que la confection d’infusions, de décoctions ou d’onguent ont quasiment disparu. Autrefois ce type de précieuses connaissances étaient transmises de génération en génération.

Aujourd’hui, nous vivons pour la plupart en ville, et notre lien avec la nature est beaucoup moins présent.

La plupart des citadins qui vivent en ville, sont incapables de distinguer, de reconnaitre et de nommer les plantes qu’ils croisent tout les jours et qui sont sous leurs yeux. Idem pour les aliments qu’on trouve dans les supermarchés!

Êtes-vous capable de distinguer, une laitue d’une batavia?
Ou d’une salade feuille de chêne d’une scarole ?

Lorsqu’on vit en vile, les aliments nous arrivent conditionnés et standardisés selon les normes édictées par la grande distribution.

Ces normes excluent de facto une large quantité d’espèces végétales. De nombreuses espèces ont été écartées alors qu’on utilisait autrefois couramment. La plupart d’entres elles faisaient partie intégrante de notre culture culinaire. Cela inclus toutes les espèces qui sont difficiles à conserver et à transporter. Cela inclus aussi toutes les espèces originaires de secteur ou de telle région. Et cela inclus toutes les espèces dont le prix de vente n’est pas assez compétitives… Ou celles dont la marge est trop faible.

Bref, les supermarchés font des choix en fonction de la marge… Et des profits qu’ils vont pouvoir réaliser. Ils ne sont pas là pour prendre soin de notre santé!

Alors c’est ainsi de très nombreuses espèces potagères et végétales sont écartées des circuits de distribution.

Aujourd’hui à défaut de consommer des plantes aromatiques ou médicinales cultivées avec amour dans nos jardins, on préfère les acheter en poudre dans gélules…. Et dans des contenants en plastique ! Avec un peu de recul on se dit vraiment que l’on marche sur la tête!

Le marketing, et les lobbys sont si puissants qu’ils sont parvenu à nous faire oublier les nombreux avantages de les consommer fraîchement cueillies. Mais pas d’inquiétude, si vous souhaitez vous connecter davantage avec la nature, vous êtes au bon endroit !

Ici, je partage, mes recettes sauvages préférées. Je vous dévoile également comment est-ce que j’utilise et transforme les plantes médicinales. Je développe une rubrique pour vous aider à les identifier et les cultiver. Bref, j’espère vous incitez non pas à acheter des gélules en poudre, mais à vous reconnecter à la nature.

Peu importe la taille de votre logement, sachez qu’il est possible de faire entrer la nature. Même dans les espaces, même des plus petits !

Les balcons, fenêtres et terrasses … Toutes ces options nous offrent l’opportunité de faire un pas vers la réintégration de ces plantes dans notre quotidien. Faire pousser une modeste production de plantes aromatiques dans une jardinière a de multiples bienfaits. Cela vous permet de profiter de leurs arômes frais et naturels. Mais cela vous permet aussi de redécouvrir l’immense plaisir que procure cette occupation, qui risque de vite devenir une passion!

Enfin, si vous n’avez pas la main verte… pas de problème ! Plutôt que d’essayer des cultures exigeantes, commencez par faire pousser des mauvaises herbes!

Elles sont généralement peu demandante, et vous pourrez également profiter de touts les bienfaits qu’elles ont à offrir.
En commençant par l’émerveillement de les voir s’épanouir, pour ensuite pouvoir tester de nouvelles recettes culinaires ou pharmaceutique. Sans oublier que la présence de « mauvaises herbes » participera à diversifier votre alimentation pour la rendre plus variée et contribuera à sauvegarder la biodiversité!