J’ai toujours été fan de la soupe. Il est fréquent pour moi d’en manger midi et soir et durant toute l’année même en été… Je lui trouve beaucoup de qualités: facile à préparer, presque gratuite et hyper nourrissante.

Pourquoi une soupe aux herbes sauvages?

Parce que leur concentration en nutriments sont largement supérieurs aux légumes élevés sous serre. Ainsi les herbes sauvages apportent à la soupe sa réputation de potion magique !

Je parle à la fois des herbes sauvages de nos campagnes: orties, pissenlits et dents-de-lion, plantains, ciboulette sauvage, berce, égopodes…ainsi que de celles trouvées dans nos jardin: feuilles de bourrache, ciboulette, persil, feuilles de soucis et de pâquerettes, mauve, fanes de radis, oseille…

Ces soupes sont des bombes nutritionnelles tant leur teneur en sels minéraux, vitamines et oligo-éléments éléments sont élevée!

Elles reminéralisent et alcalinisent nos corps trop acidifiés. Elles satisfont les grands et les petits. Pour la préparer, il existe des centaines de recettes, les unes plus intéressantes que les autres…

Ma version de la soupe sauvage:

Une belle poignée de plantes sauvages ( prenez celles que vous avez sous la main et…que vous connaissez!)

• 3 oignons;
• 1 petit poireau;
• 2 pommes de terre ou 2 cuillères à soupe de farine de sarrasin
• Une pincée de sel de l’atlantique et du poivre concassé.

Je fais revenir, sans eau, dans un faitout les oignons émincés, le poireau coupé et les pommes de terre émincées dans de l’huile d’olive (bio bien évidemment.) Après 5 bonnes minutes, je rajoute un litre d’eau et les plantes sauvages dont je réserve une petite poignée fraîche.

Je laisse la soupe cuire et mijoter.

Pour avoir une texture de velouté j’ajoute 2 cuillères à soupe de farine de sarrasin; ce dernier amènera son côté nourrissant et réchauffant. J’ajoute une pincée de sel et de poivre. Quand les pommes de terre sont cuites, je rajoute ma dernière poignée de plantes fraîches, j’éteins le feu directement et je mixe.

Ce dernier apport de plantes vertes donne de la couleur verte au plat et laisse une grande partie de vitamines.

C’est prêt! J’aime bien saler les soupes avec du tamari. Il n’y a rien de tel pour donner un goût unique.

Évidemment chacun peut laisser libre court à sa créativité : crème fraîche, gruyère râpé, croûtons, bouillon de soupe…

J’espère que ces soupes sauvages vous régaleront.