Macérât huileux forsythia – pâquerettes
Beaucoup de personnes connaissent ou ont fabriqué la légendaire huile de Bellis ou huile de pâquerettes…
On retrouve la Pâquerette un peu partout en France. Cela a sans doute contribué à sa vaste son utilisation en médecine traditionnelle. Elle est reconnue pour soulager des hématomes, agir sur l’inflammation de plaies ou bien sur des rhumatismes.
Afin d’extraire au maximum ses molécules actives, polyphénols en grande majorité, les fleurs de pâquerette sont généralement macérées dans une huile végétale de tournesol.
On obtient alors un macérât huileux aux multiples vertus : tonifiant, astringent, assouplissant et cicatrisant. Il est particulièrement utilisé pour raffermir la peau vieillissante. Il est idéal pour les soins des peaux matures, du buste, et décolleté. On peut également l’utiliser pour soutenir la peau du ventre des femmes après l’accouchement pour qu’elles retrouvent tonus et fermeté.
Le forsythia : tout le monde connaît cet dernier arbuste des jardins qui fleurit aux alentours de Pâques…
Il nous vient de Chine où il est utilisé dans les traditions… infusions, poudres, sirop pour la toux et huiles…et en fleurs fraîches comestibles, un peu amères, dans une salade… Ses fleurs sont riche en forsythine, en acide caféïque, en flavonoïdes, en rutine pour ne citer que quelques uns de ses constituants.
Il a, comme la pâquerette, des belles propriétés pour la peau! En effet, le forsythia stimule la circulation et la micro-circulation. Ainsi il favorise la régénération cutanée et supprime dartres, rougeurs !
Alors, passons maintenant aux choses sérieuses! Pour fabriquer cette huile, il va falloir faire preuve de délicatesse car la fleur de forsythia est très fragile et s’abîme vite.
La recette de macérât huileux forsythia – pâquerettes tout simple à réaliser pour raffermir la peau
- Cueillez vos pâquerettes et des fleurs de forsythia dans un endroit sûr. (C’est-à-dire, loin de la pollution pour éviter que des pesticides ne soient inclus dans votre préparation.)
- Lavez vos fleurs délicatement.
- Puis, procédé au séchage ou plutôt le fanage…on appelle cette opération le « pré fanage ».
- Laissez sécher vos fleurs afin que toute l’eau soit évaporée. S’il reste de l’eau, vous risquez de voir votre préparation moisir durant le temps de macération.
- Ensuite, remplissez, sans tasser, un flacon ou bocal de verre transparent (comme par exemple un pot à confiture), puis recouvrez- le d’huile de tournesol ou d’olive ou moitié / moitié ! J’insiste, ces huiles devront être BIO !
- Laissez reposer pendant 3-4 semaines à la lumière du jour, (pas en plein soleil pour éviter que l’huile végétale ne rancisse) et secouez tous les jours pour faciliter le mélange. Sous l’effet du soleil, seules les huiles bio se comportent bien et «tiennent »; les autres déjà malmenées par les traitements d’extraction chimique s’effondrent souvent.
- Puis on expose le flacon 4 semaines au soleil en y prenant grand soin: si un épisode froid et pluvieux survient, mettre votre préparation à la chaleur à côté d’un poêle ou d’un radiateur. Également il faut ouvrir le couvercle régulièrement pour laisser sortir l’eau résiduelle. En cas de soleil trop ardent , on peut déplacer sa préparation ou mette un tissu de protection…de la douceur…!
- Mettez dans votre préparation une belle intention. Et au bout de 4 semaines, votre huile précieuse est prête.
- Filtrez à l’aide d’un tissu fin ou d’un filtre à café en veillant à bien presser les fleurs dans le tissu pour en extraire un maximum de composants.
- Refiltrez si besoin, par exemple si des petites particules de fleurs ont réussi à s’échapper du filtre.
- Rajoutez un peu de Vitamine E (entre 0.02% et 0.5% du poids d’huile, en fonction de la sensibilité de l’huile végétale utilisée) pour conserver votre macérât plus longtemps.
- Pour finir conditionnez-la dans un flacon teinté et étiquetez le tout.
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