Les violettes émues en robe de satin tendrement respiraient le bon air du matin
Les pourpres hortensias timides en leur coin
écoutaient les clochettes à l’entrée du jardin
Les galants gardénias dans leurs suaves pourpoints
entendaient le doux cri des arbres enfantins
Les charmants géraniums agiles et mutins
se lavaient les cheveux tout autour du bassin
Les violettes émues en robe de satin
tendrement respiraient le bon air du matin
Une gente fillette avec un sécateur
en fit tout un bouquet – la fin de ce bonheur
« Battre la campagne »
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